Bourth s’est développé le long d’une voie gallo-romaine qui suit le cours d’une rivière, l’Iton, sur laquelle une demi-douzaine de ponts ont été jetés. Des roues ont fait fonctionner des moulins , puis des usines qui travaillaient le fer extrait dans les environs, cependant que plusieurs centaines d’ateliers à domicile fabriquaient des épingles, qui se vendaient sur les marchés de la région et jusqu’à Paris.
Ces activités, qui animaient bruyamment le bourg, ont disparu dans la seconde moitié du 19ème siècle avec le mouvement industriel, entraînant un exode de la population, facilité par le passage de la voie ferrée.
Le village est aujourd’hui paisible et fleuri, on y trouve de bons restaurants, des commerces et des professionnels de la santé.
Les archives communales et départementales conservent le souvenir des querelles de la période révolutionnaire, des brouilles entre le maire et le curé, des aléas de la vie municipale, mais aussi des progrès de l’éducation et des travaux d’équipement.
Il apparaît ainsi qu’une commune « quelconque » peut recéler une riche histoire.
